Cette semaine, j’ai vraiment envie de vous parler d’un sujet qui m’a fait réfléchir dernièrement : à quel point nous nous autorisons du vrai temps de repos ?

Je m’explique. Honnêtement, j’ai intégrée tellement de choses qui m’animent et que j’aime dans ma vie personnelle et professionnelle que la réalité est que je n’ai jamais vraiment l’impression de travailler (dans le sens de « se faire chier », si vous me permettez l’expression).

Même des tâches telles que la planification et la comptabilité, j’aime les aborder dans le cadre de ma mission. C’est ce qui fait que chaque matin, même si je pourrais me lever quand je le souhaite, j’ai hâte de sortir du lit. C’est ce qui fait que chaque jour, je m’installe devant mon ordinateur pour créer les meilleurs ateliers, textes et contenus dont je suis capable. C’est aussi ce qui fait que même le week-end, parfois, je rassemble les femmes de mes accompagnements pour nous retrouver ou organiser des journées de retraites virtuelles.

En fait, même lorsque j’ai l’impression de profiter de ma vie à 100%, je travaille pour atteindre mes objectifs et ma mission.

Mais ce week-end, après deux jours passés dans un chalet à Tremblant avec des amies entrepreneures et une soirée où je suis allée voir un spectacle avec ma fille et mes clientes à Québec, je suis revenue exténuée. Probablement, en lien aussi avec ma superbe semaine de lancement dans un chalet au Vermont et les multiples événements incroyables que j’avais au programme. Il faut le dire, je trouve ma vie extraordinaire !!!

Lundi dernier, mon corps criait au repos. Le repos à ne rien faire. Le repos à rester affalée sur le canapé à regarder des émissions de filles en m’endormant dessus toutes les heures. Une journée où mon téléphone est resté éteint, et même aller aux toilettes me demandait un effort monumental.

Et là, je me suis surprise à ressentir de la culpabilité. Ce n’est vraiment pas dans mes habitudes, et je me suis demandée plusieurs fois si je m’autorisais vraiment cela. J’ai vu mon dialogue interne se sentir mal… encore seulement une heure… après, juste une petite heure de plus.

Mon chum est finalement rentré à la maison à 17h30, et moi, j’étais toujours en pyjama, les dents non brossées. Je me suis surprise à me justifier. Lui riait, car il voyait à quel point je cherchais à expliquer cette journée, alors que tout le monde sait très bien que je ne suis pas du genre à être paresseuse, bien au contraire.

Cela m’a amenée à cette réflexion : pourquoi est-ce encore si difficile de dire que nous avons besoin de repos et de l’assumer ? Pourquoi cela m’aura-t-il pris autant de temps à comprendre que si je ne m’offrait pas cette journée, le reste de ma semaine serait impacté par ma fatigue ? Pourquoi ressentons-nous de la honte lorsque le besoin de ne rien faire de productif se fait sentir ?

Nous faisons tellement de tâches au quotidien, et je me rends compte que ces tâches nous valorisent sans trop nous en rendre compte. Alors lorsque nous ne les faisons pas… nous pourrions être tentés inconsciemment de nous dévaloriser.

Au bout de cette semaine, tout ce que je souhaitais faire aura été fait et tout ça en ayant écouté mon corps. Voici la grande prise de conscience de ma semaine.

Alors, je me suis promis de m’offrir ce genre de journée quand le besoin s’en fera sentir, et de l’assumer avec fierté. Pas nécessairement cinq jours, mais une journée au besoin. J’assimile que cela aussi est sain.

Avec mes « namasisters », nous faisons une roue de l’équilibre de vie tous les mois. Désormais, lorsque la case « repos » sera dans le rouge, je ne me contenterai pas de faire de petites choses que j’aime. Parfois, ce sera une pause monumentale pour prendre soin de mes énergies avec fierté, tout comme cette grande femme qui assume ses besoins.

Est-ce que cela vous parle ? Vous pouvez toujours prendre un appel de connexion avec moi pour en savoir plus sur les accompagnements que j’offre!